Passage à WordPress…

Inactif par la force des choses, ce blog n’en finit tout de même pas d’évoluer. Ainsi Windows a décidé de lâcher ses Live Spaces et de faire migrer de force tous ses utilisateurs sur WordPress.

Bon, remarquez, je ne me plains pas. Ce déménagement forcé a d’ailleurs pas mal d’avantages: je retrouve enfin des statistiques fiables, des outils performants et je me vois offrir la possibilité d’écrire de nouveaux blogs. Le mauvais côté c’est la migration de mes photos qui ne s’est pas faite sans douleur ni sans perte de pixels… Dommage quand même pour un blog-photos! Excusez donc le côté déconstruit de certains posts et la petitesse des photos, mais c’est tout ce qui reste de « GBF en Chine » version Windows Spaces Live.

Alors donc, quel avenir pour ce blog et moi même? Et bien si rien ne va changer dans le fond pour ce blog, je compte bien en faire évoluer régulièrement la forme en proposant des liens vers d’autres blogs sur la Chine et faisant bon usage de tous les nouveaux outils mis à ma disposition par WordPress. Ainsi donc deux autres blogs sont nés et toujours actifs: le premier sur la création d’images à partir du logiciel Blender (rien à voir avec la Chine), et le second sur l’étude de textes Chinois (ça devrait vous intéresser un peu plus). Les liens sont dans le menu juste au dessus.

Bonne lecture donc et j’espère à très bientôt!

GBF

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Au revoir Pékin

 Voilà! On est lundi 26 juillet, cela fait aujourd’hui plus de 340 jours que je suis à Pékin et je vais finalement reprendre l’avion ce soir.Vous vous en doutez, il n’y aura pas de nouveaux posts sur ce blog après mon retour, ne serait ce que pour en respecter l’esprit et le titre. Si dernier article il y a ce sera pour accueillir comme il se doit les égarés du web venus chercher des images sur la Chine, les diriger dans ce labyrinthe d’articles et de photos.J’espère que vous avez eu du plaisir à lire ce blog, pour moi en tout cas cela a été une expérience géniale, très enrichissante. Je ne sais pas combien de personnes vont encore lire ces lignes mais c’est une grande satisfaction pour moi de savoir que j’ai laissé une trace de mes si nombreuses aventures ici. Aventures que j’ai toujours plaisir à relire.

A ceux qui m’ont suivi toute l’année merci pour votre soutien, je n’aurais jamais écrit et publié autant si je n’avais pas l’impression d’être un peu lu et apprécié. Que vous soyez du genre à laisser trente commentaires ou aucun, cela me fera bien plaisir que vous laissiez un mot en bas de cet article ou dans le livre d’or, en bas à gauche.

Sur ce, soyez bien sûr que si je quitte la Chine aujourd’hui c’est pour mieux pouvoir la retrouver plus tard. Alors, qui sait, peut être que ce blog renaîtra de ses cendres?  C’est tout ce que je lui souhaite.

Encore merci pour votre lecture et à bientôt!

GBF.

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La muraille de Jinshanling

Six longs mois se sont écoulés depuis ma première escalade de la grande muraille, à Badaling. La ballade avait été bien agréable, aidée par la saison creuse et par un bon sandwich au pâté. Pourtant j’en avais entendu des saletés sur Badaling: trop de monde, pas assez de nature, artificiel, touristique… Enfin pour une première fois je dois quand même avouer que c’était une réussite. Alors, pourquoi aujourd’hui un nouveau tronçon? Ce n’est pas seulement pour changer. La première raison est que cette fois, la saison touristique, on est bien dedans, et que j’étais bien plus intéressé par une muraille sauvage et naturelle. Ensuite le moyen de se rendre à ce nouveau tronçon m’intéressait. Pour Badaling, la route est tracée et il suffit de monter dans un car qui part tous les matins par vagues successives et en profite pour faire un détour sur le tombeau des Mings et dans les magasins de jade. Pour les autres sections de la grande muraille, il faut se montrer un peu plus aventurier et se payer son chauffeur pour la journée (comptez entre 800 et 1200 yuans). C’est plus cher mais les avantages sont indénombrables: le confort, l’ambiance, la flexibilité, etc.Nous sommes donc partis à l’aventure samedi dernier. Le temps était un peu gris mais on voyait encore loin et ce n’était pas pour déplaire aux mirettes: la grande muraille est toujours aussi belle, imposante et mystérieuse, et on a toujours cette impression d’évoluer sur une construction qui nous dépasse totalement.  Arrivés sur place on a bien compris, pour notre plus grand plaisir, qu’on arrivait dans un secteur qui balbutiait encore dans l’art complexe du tourisme de masse. Ici une part plus importante des voyageurs sont étrangers, ce qui est certainement dû au prix du trajet pour venir, et dans l’ensemble on avait bien plus l’impression d’être au calme qu’à Badaling, même en saison creuse. Le reste, les photos le diront bien mieux que moi. Vous noterez quand même la finition de certaines parties du mur ainsi que des forts qui sont souvent plus travaillés qu’à Badaling. Il était aussi intéressant de voir à la fois des portions très bien restaurées et d’autres beaucoup plus délabrées. Niveau fatigue c’est un cran en dessous de Badaling où les pentes abruptes étaient souvent préférées aux marches, rendant parfois la montée aussi stressante que fatigante.

        

      

      

Vous aurez remarqué aussi le grand luxe qu’il y a à pouvoir prendre son déjeuné au beau milieu de l’un des forts avec vue sur la campagne environnante… La grande muraille est définitivement un bon endroit par casser la croûte!

Voilà!

En espérant vous avoir régalés je vous souhaite une bonne semaine et à très vite!

 

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Retour au palais d’été… en été!

Souvenez vous, c’était il y a quelques mois: à l’occasion de l’arrivée de ma chère môman en Chine, j’avais publié un article sur le palais d’été en hiver. Aujourd’hui la-dite môman est de retour accompagnée par ma sœur et un retour sur les lieux s’imposait, déjà pour pouvoir faire la comparaison avec le palais en hiver, ensuite pour faire découvrir l’endroit à la petite dernière.C’est donc toujours avec grand plaisir que je vous fait passer ces photos de l’un de mes parcs préférés, transformé ici par l’arrivée des beaux jours. Le changement le plus frappant est bien sûr le lac qui est maintenant bien un lac et pas une grande étendue de glace. A leur grand regret, les visiteurs sont maintenant obligés de prendre le bateau pour le traverser. Les arbres ont retrouvé leur verdure, les lotus ont poussé et n’attendent qu’à fleurir. Sur les quais d’innombrables vendeurs proposent glaces, boissons et éventails, un must avec la chaleur qu’il fait. La présence de nombreux amateurs de cerfs volants est aussi un plus et on ne peut qu’être admiratif de leur sérieux à fabriquer leurs propres engins et à les faire ensuite voler à des distances redoutables pour n’importe quel œil mal entraîné. Dans l’ensemble je dirais qu’il est préférable de venir dans le palais d’été à la saison chaude pour pouvoir profiter de la végétation et des ballades en bateau sur le lac, d’un autre côté le spectacle du lac gelé vaut aussi le détour… question de goût!

Vous aimez? Ce n’est pas tout à fait fini! Voici deux petits panoramiques pour finir.
100_3807.jpg (1.2  MB)       100_3836.jpg (1.3  MB)

Et voilà! Vous l’aurez remarqué, ce post arrive bien tard. Ne m’en voulez donc pas mais la présence de ma famille et les examens qui se rapprochent me laissent peu de temps pour écrire de nouveaux articles. La bonne nouvelle c’est que j’ai maintenant quelques balades en réserve à vous raconter. Prochaine escale donc: une nouvelle portion de la grande muraille! A ce weekend donc, et sans faute!

 

 

 

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Savoureux gâteaux de riz gluants

La semaine dernière je vous avais promis des bateaux dragons. Aujourd’hui je dois faire amende honorable. Oui je suis bien allé à Houhai. Par contre les bateaux n’étaient pas (plus) là et nous avons dû nous contenter d’une simple ballade autour du lac, fort sympathique d’ailleurs.Mais enfin ne soyez pas trop tristes. Déjà parce que si vraiment vous voulez voir des bateaux dragons, vous pouvez aller ici, ensuite parce que je ne viens pas les mains vides. Aujourd’hui on va donc reparler de nourriture sans trop s’éloigner de notre histoire de dragons sur l’eau car on va parler des gâteaux traditionnels de cette fête chinoise marquant généralement l’arrivée des jours chauds en Chine.

Alors les gâteaux de riz gluants, comme leur nom l’indique, sont des gâteaux faits principalement à base d’un riz particulier, naturellement gluant lorsqu’il est cuit à la vapeur. Quand je dis gluant je ne dis pas ça pour amuser la galerie: le père de ma dulcinée utilisait ce riz pour fabriquer de la vraie colle bien efficace. Ce riz spécial est généralement mélangé avec d’autres céréales, des haricots rouges, des dates ou d’autres réjouissances sucrées, puis enroulé dans une feuille de bambous et enfin chauffé pendant de longues heures à la vapeur. Le résultat est assez surprenant, relativement ludique, effectivement gluant, et particulièrement bon. Quelques photos pour vous faire saliver:

      
L’histoire qui vient avec ces gâteux de riz est aussi assez sympathique: il y a très longtemps, un notable était tellement juste et bon avec le peuple que lorsque le roi, jaloux et mal conseillé, le condamna à mourir au fond du fleuve, les villageois prirent leurs bateaux pour faire peur aux poissons et préparèrent des gâteaux de riz afin de divertir la faune locale du corps du malheureux. De cette histoire on garde donc encore aujourd’hui les gâteaux de riz et les bateaux dragons.Voilà, vous savez tout!

A la semaine prochaine!

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Le succès bien mérité des Hots Pots

Cela commençait à faire un petit bout de temps que je n’avais pas fait de post dans la catégorie "manger en Chine". Avec ce nouvel article, c’est chose faite.

On trouve en Chine énormément de restaurant à thème et spécialisés dont la plupart sont Coréens ou Japonais. D’autres sont spécialisés dans les têtes de lapins, les brochettes, les fruits de mers, les têtes de veaux, etc. Parmi tous ces restaurants les hots pots ( ou  HuoGuo en Chinois) sont particulièrement populaires. Alors, puisque c’est le sujet de ce post, qu’est ce que c’est un Hot Pot?

Le principe est assez simple: faire cuire soi-même ce que l’on mange directement dans de l’eau bouillante préparée spécialement pour donner du goût aux aliments. Il existe énormément de recettes différentes. Le Hot Pot du Sichuan par exemple, est très connu pour son côté très épicé. A Pékin on peut trouver toutes sortes de Hot pots et cette façon de cuisiner à même été déclinée dans une chaîne de restauration type "MacDo" présente dans toute la capitale: XiaPu. Pour l’instant je n’ai jamais été déçu par l’un de ces restaurants: beaucoup de viande, beaucoup de légumes et salades, un principe bien sympa et convivial… Et généralement ce n’est vraiment pas cher: comptez 50 yuans pour deux personnes dans le restaurant  XiaPu de votre choix (voir les deux premières photos).

      

      

Mmmh, rien que de revoir ces photos ça me donne envie d’y retourner!

Si vous aussi vous avez faim, maintenant je peux vous proposer une solution. Regardez cette image, et devinez ce que c’est.



"Ben, c’est une brochette" me direz vous. Oui, mais pas n’importe quelle brochette: c’est  une brochette de pénis de mouton! Et c’est pas mauvais! Il paraît que cela a des effets très bénéfiques… mais si je n’ai rien remarqué de particulier! 🙂

C’est bon, vous n’avez plus faim?

Ah, je vous le dis tout de suite: mercredi c’est une fête très spéciale en Chine. Pour l’instant je n’ai pas beaucoup d’infos mais sachez qu’il y aura des batailles de bateaux-dragons sur le lac Houhai! J’espère donc bien pouvoir vous faire un article là dessus d’ici jeudi ou vendredi prochain!

Sur ce bon weekend!

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Happy Valley, le Disneyland pékinois

Aujourd’hui donc compte rendu d’une journée passée sous le signe du défoulement total. Certains aiment aller dans la montagne. Une fois arrivés en haut de la plus haute cime, seuls au monde, ils en profitent toujours pour pousser avec toute l’énergie disponible un cri primal aussi jouissif que libérateur. Pour en avoir fait l’expérience moi je dis plutôt que s’asseoir dans un grand huit et crier tout son saoul le temps de la course fait tout aussi bien l’affaire. D’autant qu’en Chine il est bien plus difficile de se sentir seul au monde, même au sommet des montagnes. Si donc vous en avez marre de la ville et marre de sortir seulement dans des temples qui se ressemblent tous, Happy Valley est l’endroit parfait.Happy Valley (Huanlegu en chinois), c’est donc LE parc d’attractions de Pékin. Après avoir atteint le bout du bout de la ligne 10 du métro, déboursé 10 yuans de taxi et 140 de billet d’entrée, vous pouvez profiter pendant toute la journée des grands huit, manèges vomitifs (ou pas), maisons hantées, jeux d’eau et autres ballades en bateau. Bon, rien de bien original, je vous l’accorde. D’ailleurs tous les codes du grand parc d’attraction sont respectés ici: tout n’est que grandes et impressionnantes constructions en béton, petits spectacles pour les enfants, vendeurs de glaces et de fruits dans les files d’attentes et animateurs déguisés en pirates. Qu’importe, cela a l’air idiot comme ça mais après avoir fait sa première montagne russe on est comme sur un nuage et on se dit qu’on est bien content d’être venu.

Tout de suite les photos.

        

      

      

Le grand splash, avant et après impact:

        

Moi et ma joyeuse bande en action. Vous remarquerez le visage particulièrement épanoui de mon ami australien, au milieu de la photo. Respect :).

Maintenant que j’y pense cela fait maintenant trois semaines que je vous
bassine avec des parcs. Pour ma défense cette semaine j’ai une bonne
excuse puisqu’un parc d’attraction cela n’a en général rien à voir avec
un parc dans une université…et c’est bien dommage!

Très bientôt: la mosquée de Pékin, la vie dans les Xiaoqu (résidences chinoises), et quelques spécialités sûrement très appétissantes.

A très bientôt donc!

 

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Beida: Pagodes, fleurs et poissons d’or à l’université de Pékin…

Cette semaine je continue sur ma lancée de la semaine dernière où j’avais illustré ma petite ballade à Qinghua par une nouvelle série de photos sur une université incontournable: Beida.

Je vais essayer de ne pas trop m’étendre cette fois et de passer assez vite aux photos. Sachez quand même pour votre information que Beida a été fondée juste avant le début du 20ème siècle et qu’elle est environ moitié moins grande en superficie que Qinghua. L’atmosphère qui y règne est aussi assez différentes. Dans l’ensemble on note beaucoup plus de bâtiments anciens et aux influences beaucoup moins occidentales. Les bâtiments récents eux mêmes essayent de recoller, avec plus ou moins de succès, avec l’architecture traditionnelle. Pour le reste vous ne serez sûrement pas étonnés d’apprendre que j’ai encore passé pas mal de temps à flâner dans le parc et que j’apprécie toujours autant le travaille des paysagistes chinois. Le mélange savant et équilibré entre l’eau, la pierre, les plantes et les pièces architectures comme la magnifique pagode du parc me rendent toujours si admiratif et me permettent à chaque fois de toucher d’un peu plus près le paradoxe qui existe dans le rapport des chinois à la nature.

Arf, il faut que je m’arrête avant de trop en faire. Profitez bien des images!

      

      

      

      

      

      

      

Sur la dernière photo vous pouvez avoir un aperçu de la porte d’entrée nord de Beida, la plus célèbre porte de l’université. Ici tous les jours de jeunes étudiants et lycéens viennent se faire photographier en espérant pouvoir intégrer un jour la mythique université.

Voilà donc pour la tournée photo. Si vous ne savez pas encore où se trouve Beida je vous conseil de faire un tour du côté de mon dernier article sur Qinghua. Et bien sûr, si vous voulez plus d’infos, d’ordre historique notamment, n’hésitez pas à visiter la page wiki de l’université de Pékin. Bonne lecture!

A très vite! 🙂

Publié dans Wudaokou et le campus de la BLCU | Laisser un commentaire

Une ballade dans Qinghua

Chose promise, chose due, ce week-end je me suis offert une ballade à vélo dans Qinghua. Pourquoi à vélo? Et bien parce que Qinghua (ou Tsinghua selon l’ancienne orthographe) est l’une des plus grandes universités de Chine, et sûrement l’une des plus anciennes aussi. Avec Beida sa prestigieuse voisine littéraire, elle forme depuis 1911 l’élite de la nation chinoise. Située au nord de Wudaokou, sa taille est sans comparaison avec la petite BLCU.

L’œil expert comprendra alors en quoi Wudaokou est un quartier universitaire et pourquoi les chinois du coin ne lèvent même plus un sourcil en voyant passer un étudiant étranger. Ce qui est intéressant dans tout cela c’est qu’avant même de rentrer sur le campus, on devine que l’endroit n’est pas commun. Lorsque l’on arrive à l’entrée de cette ruche en ingénieurs, mathématiciens et autres grosses têtes, on ne peut louper la présence de grands buildings de verre. Google, Microsoft, Sun microsystem… ils sont tous là, en première ligne de ce pôle de connaissance, près à aller chercher les jeunes diplômés directement à la sortie des cours. Nous à la BLCU, c’est à peine si on a une entreprise de traduction perdue dans les lotissements du coin!

      



Mais enfin revenons à nos moutons et rentrons dans le vif du sujet: Qinghua. Personnellement et avec ma courte expérience je suis toujours assez surpris de cette ambiance si particulière qui se développe au sein des universités. C’est comme si les universités vivaient une vie à part dans la ville. Elles se développent, se créent une histoire, prennent en puissance au fil des années, se tissent des réseaux de relations qui font d’elles des lieux presque inclassables. Qinghua illustre bien cette particularité avec son mélange de moderne et d’ancien, de nature et de béton, son identités si particulière que l’on peut percevoir à chacun des coins de ses rues. Ici les bâtiment peuvent être récents et d’une imposante architecture communiste, ou plus anciens et entièrement construits en briques. Les parcs sont grands, beaux, entretenus mais avec une impression tenace de vécu et d’histoire. Les lacs ont par exemple été bien malgré eux les premiers témoins des suicides de nombreux intellectuels persécutés pendant la révolution culturelle, et qui préféraient la noyade à l’humiliation publique. De nombreuses statues rappellent aussi la présence de grands poètes ou illustrent ces histoires qui collent si bien à celle de l’université.

Bon, avant de vous perdre dans un flux de paroles aussi inextinguibles qu’inintelligibles (trop tard!), je vous fais grâce d’une pause avec ces quelques photos:

      

      

      

      

      

      

      

Difficile d’imaginer une université aussi verte n’est ce pas?

Il existe une très jolie version panoramique de la dernière photo. Il suffit de cliquer ici: 100_3623.jpg (2.4
 MB)

Et voilà, c’en est fini de Qinghua. Je pourrais bien continuer à en parler des heures mais je vais plutôt attendre vos questions, histoire d’avoir quelques commentaires. Et si vraiment vous êtes fainéants mais que vous voulez quand même des infos en plus, wiki est là pour ça!

A très vite!

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Fin d’année: nouveau rythme pour le blog

Les semaines passent, elles s’enchaînent à une vitesse folle. Déjà la semaine dernière nous passions le devoir de mi-semestre à la BLCU, déjà hier les média annonçaient l’arrivée en avance de l’été, déjà je fais des tours sur les sites de voyages à la recherche d’un billet d’avion retour…

Mouarf, il faut s’y faire. Le rythme effréné des débuts, les nouveaux posts tous les deux jours,les pluies de nouvelles photos, tout cela va devoir être revu à la baisse. C’est que l’emploi du temps est chargé et les idées de sorties de moins en moins évidentes à dénicher. Cela dit c’est plutôt bon signe, cela veut quand même dire que depuis le début de l’année je n’ai pas chômé! Et ne désespérez pas non plus, j’ai encore quelques idées assez sympathiques pour continuer à colorer le blog: encore quelques ballades à Pékin, un ou deux sites touristiques qui m’ont échappés comme les montagnes parfumées ou les parcs des universités Qinghua et Beida…J’ai aussi dans ma besace quelques articles que je traîne depuis un moment sans arriver à les mettre en forme. Avec un peu de chance ils prendront finalement forme bientôt et ce qui est sûr, c’est que je ne partirais pas d’ici s’en parler un peu de dictature, de prostitution, de choses comme ça qui n’ont bien sûr rien à voir avec le pays dans lequel je me trouve actuellement!

Quoi qu’il en soit à partir de maintenant il va falloir vous faire un nouveau rythme qui devrait être d’un post par semaine ou un peu plus. Cela sera sans compter une nouvelle série de posts qui devraient prendre la forme d’un genre de making of de ce blog: le matos utilisé, les motivations, pourquoi j’ai choisi les windows space etc. J’ai bien conscience que cela ne vous passionnera peut être pas (allez faites un effort!), mais ce sera pour moi autant d’occasions de garder une trace écrite de ma petite aventure.

Sur ce, je vous donne rendez vous ce week-end pour un post sur la merveilleuse Qinghua: l’une des plus grandes et anciennes universités de Chine!

A très vite!

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